Introduction au sténopé 

  Les premières traces du sténopé remontent à l'antiquité. 
  Au cinquième siècle avant Jésus-Christ, le Chinois Mo Ti décrit la projection du monde extérieur sur le mur d'une chambre obscure, à travers un petit trou placé sur le mur opposé.
 Au dixième siècle, l'Irakien Ibn Al Haitam observe que la netteté de l'image projetté dependait de la grandeur du trou par laquelle passait la lumière. 
  La prise de vue au sténopé nous transporte loin des modes et de la surconsommation actuelle car beaucoup d'éléments sont faits de récupération. 
  Ce mode de prise de vue est donc accessible à toutes et tous, quelque soit les horizons sociaux.
  A l'heure du matraquage numérique en rafale, le sténopé nous permet de réfléchir à notre photo, pour quelles raisons, quel est le charme ou le coup de coeur de cette photo? Quel angle? Quelle exposition? 
  Bien que très peu connue, cette technique de prise de vue est très pratiquée par ceux qui cherchent à mettre en valeur des qualités de développement particulières.
  Le sténopé n'est pas une science exacte et notre photo ne sera peut-être pas réussie du premier coup, il nous faudra de la patience et apprivoiser notre boite, apprendre à la connaître et la magie opèrera.
  Sténopé, vient du grec «stenos»: étroit, serré et «ops»: oeil. En anglais on parle de «pinhole»: trou d’épingle
 
 
« Le sténopé est l'une des garanties du caractère démocratique que devrait véhiculer le langage pictural. »
Noam Chomsky, 1968, Photographie Générative, Bielefeld.

 

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